Publié dans Société

Projet d’éducation - Saya Nellie Anjaratiana tend la main à « Diary Nofy »

Publié le mercredi, 05 août 2020


L’organisation « Miss Madagascar Ofisialy - CNMM » s’est associée au projet de livre d'histoires « Diary Nofy »  qui signifie « Le journal des rêves ». Saya Nellie Anjaratiana, la miss diaspora sacrée Miss Madagascar 2020  œuvre actuellement à la mission de collecte de fonds et de sensibilisation pour soutenir l’alphabétisation des enfants en zones rurales. Selon sa perception, le savoir est un atout et l’éducation est la clé du développement social. « J’adore les enfants, ils représentent notre avenir », a-t-elle avoué.  Par ailleurs, l’analphabétisme est réel ici à Madagascar.  « "Diary Nofy" souhaite apporter de l’espoir en apportant un impact positif sur l’enfance de ces gosses. Donc, si ma contribution à ce projet peut aider, alors ce sera déjà une petite victoire pour moi et un grand pas pour notre pays », souligne-t-elle.  Et d’ajouter que le livre « Diary Nofy » est une œuvre bilingue comptant 5 histoires illustrées par des artistes locaux. Les acquéreurs participent non seulement à l’impression de 5 livres qui seront distribués au niveau des Ecoles primaires publiques (EPP) dans tout Madagascar, mais ils apprennent également des histoires qui reflètent la quintessence de la culture et des valeurs malagasy, avance-t-elle. « Prenez part à notre levée de fonds pour nous aider à imprimer et distribuer encore plus de livres pour les enfants. Que ce soit un don de 5 ou de 500 livres, chaque contribution aura un impact sur la vie de chacun », argumente la Miss.
Pour les concepteurs de « Diary Nofy », de telle collaboration représente une responsabilité, une connectivité et surtout une preuve d’unité et de solidarité pour Madagascar, surtout en ces temps incertains marqués par la pandémie. « Nous sommes reconnaissants de recevoir un tel soutien de la part des modèles positifs, des acteurs communautaires et activistes sociaux. Cela nous donne non seulement un sentiment de dévouement dans notre travail. Le temps d’agir est maintenant », se réjouit le porteur dudit projet.
A titre d’information, en 2019, ce livre d’histoires intitulé « Diary Nofy » est composé de cinq belles œuvres écrites par des écrivains malagasy ayant gagné le concours d’écriture organisé en octobre-novembre 2019. Les objectifs consistent à apporter l’intérêt de la lecture des histoires par les enfants malagasy, stimuler leur imagination, améliorer leur sens de créativité et renforcer leur capacité d’apprentissage de notre langue. A cela s’ajoute la sensibilisation à la diversité culturelle de la Grande île.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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